Poèmes pour tous – Paul Éluard

Préface de Jean Marcenac — Postface de Francis Combes

À la fin de sa vie, Éluard compose Poèmes pour tous, une anthologie de ses propres poèmes, qu’il n’aura pas le temps de voir paraître. Regard rétrospectif sur l’ensemble de son œuvre, Poèmes pour tous porte évidemment la marque des préoccupations du dernier Éluard : préoccupations politiques, sociales, résistantes, recherche d’une poésie populaire pour s’adresser à « tous », qui l’amèneront, dans cette anthologie, à minorer la place occupée par les poèmes de l’époque surréaliste. Au seuil de la mort, le poète travaille ainsi tout à la fois à dégager l’unité de son œuvre, et à indiquer le sens qu’il veut qu’on lui donne.

« Paul Éluard a écrit des milliers de vers. Ce livre, qui groupe cent vingt poèmes seulement, ne le trahit cependant pas. Bien au contraire, en lui s’affirme le sens le plus profond de la poésie. Car les Poèmes pour tous marquent, dans l’œuvre du grand poète, à la fois la continuité sans faille et l’approfondissement, la clairvoyance chaque jour plus haute de sa révolte contre l’injustice, la sottise, l’erreur, la guerre, la misère. De 1917 à 1952, il n’est ainsi pas un poème de ce livre – comme il n’en est sans doute pas un dans toute l’œuvre d’Éluard – qui ne soit, sous les apparences parfois de l’obscurité ou de l’expérimentation poétique, un pas en avant dans la conquête de cette “vérité pratique” dont Paul Éluard réaffirme, après Lautréamont, qu’elle est le but de la poésie. »
Extrait de la préface de Jean Marcenac

16,00 TTC

Description

Préface de Jean Marcenac — Postface de Francis Combes

À la fin de sa vie, Éluard compose Poèmes pour tous, une anthologie de ses propres poèmes, qu’il n’aura pas le temps de voir paraître. Regard rétrospectif sur l’ensemble de son œuvre, Poèmes pour tous porte évidemment la marque des préoccupations du dernier Éluard : préoccupations politiques, sociales, résistantes, recherche d’une poésie populaire pour s’adresser à « tous », qui l’amèneront, dans cette anthologie, à minorer la place occupée par les poèmes de l’époque surréaliste. Au seuil de la mort, le poète travaille ainsi tout à la fois à dégager l’unité de son œuvre, et à indiquer le sens qu’il veut qu’on lui donne.

« Paul Éluard a écrit des milliers de vers. Ce livre, qui groupe cent vingt poèmes seulement, ne le trahit cependant pas. Bien au contraire, en lui s’affirme le sens le plus profond de la poésie. Car les Poèmes pour tous marquent, dans l’œuvre du grand poète, à la fois la continuité sans faille et l’approfondissement, la clairvoyance chaque jour plus haute de sa révolte contre l’injustice, la sottise, l’erreur, la guerre, la misère. De 1917 à 1952, il n’est ainsi pas un poème de ce livre – comme il n’en est sans doute pas un dans toute l’œuvre d’Éluard – qui ne soit, sous les apparences parfois de l’obscurité ou de l’expérimentation poétique, un pas en avant dans la conquête de cette “vérité pratique” dont Paul Éluard réaffirme, après Lautréamont, qu’elle est le but de la poésie. »
Extrait de la préface de Jean Marcenac