Description
En bon libertin, en libertin moderne, la posture de Roger Vailland est profondément éthique. Sagesse antique d’un homme qui achève sa vie par ces paroles à Elisabeth : « Mon amour, quel bonheur. Comme je suis heureux. » .
En bon libertin, en libertin moderne, la posture de Roger Vailland est profondément politique. Goût et sens du bonheur, goût et sens du plaisir, Roger Vailland avait bien raison d’affirmer qu’ il n’est plus qu’un scandale possible, même en matière littéraire, c’est d’être communiste.
Épuisé depuis plusieurs années, le recueil d’essais de Franck Delorieux sur la vie et l’œuvre de cet écrivain si singulier qu’est Roger Vailland (1907-1965), paru initialement en 2008, reparaît ici dans une version corrigée et augmentée de plus d’un tiers pour cerner au plus près, et d’un regard passionné, le « cas » de Roger Vailland, qui fut un temps proche des surréalistes, avant de rejoindre la Résistance, le rationalisme, le Parti communiste, tout en affichant un libertinage de pensée et de mœurs dont il fut, au XXe siècle, le principal théoricien